L'œuvre de J-H Lengrand

Après une formation à l’Académie de Valenciennes, Jules-Henri Lengrand remporte le Premier Grand Prix de Rome de Gravure taille douce en 1930 avec son Orphée aux Enfers.

Ce succès lui permet de séjourner à Rome, à la Villa Médicis, où il côtoie notamment l’architecte Jean Niermans, le sculpteur Félix Joffre, le compositeur Tony Aubin, le peintre Alfred Giess.

Dans l’esprit des italiens du Quattrocento il renoue avec la tradition de la peinture monumentale à la fresque, intégrée dans l’architecture.

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Le suprême sommet du réel, c’est le bien, son reflet dans le monde des sens, c’est la lumière. (Plotin).

Citation que J.-H. Lengrand commentait par ces mots : "Le plus poète des philosophes donne à la lumière une portée autre que physique. Elle devient l’équivalent des plus hautes spiritualités. Elle est le signe absolu de Dieu qui descend dans nos âmes sous la forme de la vérité, du bien et du beau.".

(…) la lumière peut permettre d’exprimer, de faire voir aux yeux de l’esprit ce qui échappe aux yeux du corps.  (René Huyghe).

Extraits de la Communication donnée par JH Lengrand à l’ARCA le 24 avril 1994, cités par J.-C. POINSIGNON, Jules-Henri Lengrand, Orphée en marche vers la lumière, Ville de Marly, 2007, p.9